Tour de France 2020 les histoires cachées derrière les célèbres mascottes 000310 Tour de France 2020 les histoires cachées derrière les célèbres mascottes 000310 Dans la presse ce matin, on peut croiser une vache, un poussin et deux diables. On l'ignore mais sur le Tour de France, c'est la guerre des diables, la guerre des mascottes, joyeusement racontée ce matin dans Libération. D'un côté, l'Allemand Dieter Senft, alias Didi ou El Diablo. Âgé de 68 ans, il en est à 25 participations à la Grande Boucle. Sur le bord des routes, parmi les spectateurs, il est Lucifer. Tout le monde le connaît et il le clame haut et fort "Il n'y a qu'un diable ici et c'est moi". De l'autre côté, le Belge Guy Clauwaert, 75 ans, qui promène sa queue fourchue sur le Tour depuis six étés et qui proteste "Non, le diable, c'est moi". L'origine de ce conflit infernal remonte à 2015. Didi a un petit pépin de santé et il annonce qu'il ne pourra pas agiter sa fourche au passage de la caravane publicitaire, du peloton et de la télé. Guy Clauwaert découvre la nouvelle dans la presse. Et là , l'ancien pompier de Bruxelles ne fait ni une ni deux... "J'ai décidé d'intervenir. Un Tour de France sans diable, ça n'existe pas". Guy a fait le diable à la volée et puis Didi est revenu. Mais le remplaçant n'a pas voulu raccrocher le costume. Désormais, il y a donc deux Belzébuth. Et c'est un de trop, la bataille fait rage."Moi ce sont les Français qui m'ont demandé de venir faire le diable", dit le Belge. Il assure que le coureur Sylvain Chavanel l'a personnellement prié de reprendre le rôle et d'ajouter, perfide "El Diablo, quand il avait des sponsors, il prenait euros par jour !". L'Allemand s'étouffe de rage. "C'est n'importe quoi, le Belge se fait passer pour moi. Vous savez qu'il fait payer les autographes qu'il signe ?". Il rajoute, tout aussi perfide "Moi tout le monde m'aime. Surtout les femmes". Jojo le Coq, Doudou le poussin et Marguerite la vacheCornu contre cornu, ça fait des étincelles. Mais des mascottes, il y a en d'autres. Notamment une sympathique petite basse cour Jojo le Coq, Doudou le poussin et Marguerite la vache, alias Fernand, son petit-fils Dylan et son pote Roger. Jojo le Coq, 73 ans, est passé à ça de devenir cycliste professionnel et puis il y a 8 ans, il s'est lancé comme mascotte. "On a trouve le costume de coq à la Foire fouille, raconte sa femme, Christiane. J'ai ajouté les plumes sur les manches et les chevilles en découpant des ponchos jetés par la caravane publicitaire". Elle a soigné les détails, "la Queue, c'est sacré". Des mascottes et des dramesCette année, certaines mascottes manquent à l'appel. L'Ange Ricardo, apparu après l'affaire Festina et les malheurs de Virenque. Frelotin, l'homme frelon qui se déhanchait avec une tapette à la main et qui a passé l'arme à gauche. Et Pypo le clown, qui ne pourra venir que pour la dernière étape sur les Champs-Élysées. Nez rouge, costume jaune et vert, 70 ans passés, dont 13 ans de clowneries sur le Tour. Il est passé à la télé, souvent. Mais il la joue modeste "Je reste le même, je ne suis pas une star". Pypo a bien connu Poulidor, un "très grand ami", dit-il. Et un jour son ami l'a prévenu "Tu as vu Pypo, il y a un nouveau clown". Le challenger s'appelle Jojo le clown. Stupeur chez les mascottes. Jojo le Coq l'admet "Ce n'est pas la guerre, mais on s'évite". La basse cour est chafouine "Y'a plein de personnages sur terre, quand même ! Faut respecter les autres ! Il a pris le surnom de Jojo, le costume de Pypo... Il a même copié son geste". En l'occurrence, le V de la victoire. Guerre des clowns et guerres des diables, Guy le Belge revient à la charge, avec une dernière cartouche "El Diablo, Prudhomme ne l'aime pas, il trouve qu'il embête les coureurs à sauter comme ça derrière eux. Moi au moins je les laisse tranquilles". Il est vrai que le diable historique a longtemps été méprisé par les organisateurs du Tour. Mais aujourd'hui, ils l'invitent sur des événements VIP en Asie ou en Amérique du Sud. Un pacte avec le diable, en somme. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
Ilétait surnommé le Roquet, le Coq, le Nain Jaune, Biquet ou Robiquet. Pas le plus beau et certainement pas le plus grand, Jean Robic, entre 1,47 et 1,61 m selon les sources, a On connaît tous ces trois mots pour désigner le cyclisme "la petite reine". Mais ce que l'on sait moins, c'est l'histoire qui se cache derrière. Une fois n'est pas coutume, la presse n'y ait pas étrangère. Tout commence au XIXᵉ siècle avec la Reine Wilhelmine d'Orange-Nassau, qui gouvernera les Pays-Bas dès l'âge de dix ans, entre 1890 à 1948. Vous vous en doutez, la monarque était une grande amatrice de bicyclette. Un moyen de locomotion qu'elle prenait régulièrement pour se frayer un chemin partout dans son royaume du nord de l'Europe. Et, lorsqu'elle est de passage à Paris, en 1898, la presse n'en ratera pas une miette. Celle-ci salue la venue de la reine de Hollande dans la capitale française. De nombreux journaux titreront sur "une petite reine à bicyclette" dans leurs fameuses première pages, les Unes. Un surnom gardé jusqu'ici et qui, progressivement servira à désigner le vélo. Ou comment la petite anecdote historique impacte un sport qui nous concerne aujourd'hui encore, notamment avec la Grande Boucle chaque année. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL InfoLeTour de France est surnommé La Grande __ Solution . B O U C L E. Officier Dans La Marine. Prénom De L'inventeur Du Code Morse . CodyCross Inventions Groupe 49. Toutes les réponses à CodyCross Inventions. Définition Solution; Ancien Mot Désignant Le Dîner: SOUPER: On Le Met Quand On Se Casse Un Os: PLATRE : Terre Située Le Long De La Mer Ou De L'océan: RIVAGE:Faudra-t-il bientôt l'appeler le 'Cavnibale'? En arrachant une 32e victoire d'étape sur le Tour de France jeudi à Châteauroux, Mark Cavendish Deceuninck s'est rapproché à deux unités du record d'Eddy Merckx. "Ne me posez pas cette question!", s'est exclamé le sprinteur de 36 ans quand des journalistes l'ont interrogé sur sa capacité à égaler ou améliorer cette référence. "C'est le Tour de France, je vis au jour le jour", a poursuivi le maillot vert, fidèle au mantra qu'il serine depuis le début de la Grande Boucle. Avant le Grand Départ à Brest, le Britannique avait déjà assuré ne "jamais" penser au record de Merckx, surnommé en son temps "le Cannibale". Reste qu'après sa résurrection mardi à Fougères, sa consécration au panthéon des chasseurs d'étapes apparaît comme une suite envisageable - une prouesse en soi, les 34 bouquets du quintuple vainqueur du Tour de France ayant souvent été jugés inégalables. "Normalement il ne prenait même pas le départ ici le Britannique a bénéficié du forfait de son équipier Sam Bennett, maintenant il gagne sa deuxième étape. Il est de retour!" s'est émerveillé le maillot jaune Mathieu van der Poel. En trois sprints disputés depuis le Grand Départ de Brest, le Cav a déjà fait mouche deux fois. La troisième occasion, lors de la 3e étape, s'est évaporée à quelques kilomètres de l'arrivée à Pontivy, à cause de chutes qui ont retardé le Britannique. "C'est incroyable, c'est une histoire qui ne se termine pas", s'est félicité le patron de Deceuninck Patrick Lefevere. "Il y a eu six étapes, on en gagne trois" en comptant la victoire de Julian Alaphilippe lors de la première étape du Tour. - Châteauroux, "un sprint à l'ancienne" - Avec un tel rendement, deux victoires supplémentaires ne semblent pas insurmontables pour le natif de l'île de Man, alors que cinq étapes répertoriées comme plates attendent encore le peloton d'ici à la fin du Tour. Ses chances de rejoindre Merckx ont par ailleurs été multipliées par la fracture de la clavicule droite qui a contraint le sprinteur australien Caleb Ewan à l'abandon après la 3e étape. "Je suis très triste pour mon ami Caleb", a commenté Cavendish jeudi. "C'est quelqu'un qui arrive à penser les sprints, à glisser de roue en roue... je voulais vraiment me mesurer à lui lors d'un sprint, ça aurait été magnifique pour le Tour de France", a regretté le Britannique. Toutes les arrivées ne lui conviendront sans doute pas autant que celle de Châteauroux, où il avait déjà triomphé en 2008 -son premier bouquet au Tour- puis en 2011. "Quand j'ai su qu'une arrivée était prévue ici, ça m'a évidemment rappelé ma première victoire", a raconté Cavendish. "C'est un sprint du Tour de France à l'ancienne, on voit l'arrivée de loin. Parmi ce type de sprints il y a Châteauroux, Paris et Bordeaux, des sprints que j'ai l'honneur d'avoir tous gagnés." Et même s'il se refuse à penser au record de Merckx, le Cav a gagné en confiance. "La vérité, c'est que ma victoire de jeudi était moins un choc" que celle de mardi. "Je savais que je pouvais le faire", a avancé le maillot vert. vZjRNr.