La branche Lait regroupe la collecte de lait de vache et de chĂšvre et sa transformation en produits et ingrĂ©dients laitiers. Agrial, deuxiĂšme groupe coopĂ©ratif laitier français et premiĂšre coopĂ©rative laitiĂšre française en collecte de lait bio, occupe notamment une position de leader europĂ©en du fromage de chĂšvre avec sa marque Soignon. La production et la collecte de lait Les ressources laitiĂšres dâAgrial sâĂ©lĂšvent Ă 2,4 milliards de litres de lait, dont 155 millions en lait de chĂšvre et 128 millions en lait de vache bio. Agrial et ses Ă©quipes de conseillers et techniciens lait accompagnent les agriculteurs apporteurs de lait afin dâoptimiser la performance Ă©conomique et environnementale de leurs Ă©levages et garantir ensemble la sĂ©curitĂ© alimentaire du lait dĂšs la production. La transformation laitiĂšre Agrial construit progressivement un ensemble laitier multispĂ©cialiste prĂ©sent en France et Ă lâinternational et valorise le lait de ses apporteurs dans 7 domaines stratĂ©giques Le fromage de vache Le fromage de chĂšvre Les produits laitiers ultra-frais Les fromages ingrĂ©dients Le lait UHT Les ingrĂ©dients secs Le beurre et la crĂšme 28 sites industriels en France et Ă lâinternational Les activitĂ©s de transformation de la branche Lait sâappuient sur 5 200 salariĂ©s en France et Ă lâinternational. Le dispositif industriel se compose de 23 sites en France et 5 sites en Espagne, en Belgique, aux Ătats-Unis et en Italie ainsi que 5 filiales commerciales en Europe, aux Ătats-Unis et au Moyen Orient. Des engagements responsables Charte des bonnes pratiques dâĂ©levage DĂšs la production, le systĂšme de sĂ©curitĂ© alimentaire est basĂ© sur la charte des bonnes pratiques dâĂ©levage, Ă laquelle lâadhĂ©sion de tous les producteurs est devenue une exigence de nos clients.
meilleurevalorisation du lait en raison de lâimportance des fabrications fromagĂšres sous . signe de qualitĂ© (AOP, IGP, mais Ă©galement Bio). Le revenu des exploitations reste toutefois infĂ©rieur au rĂ©sultat national. Auvergne-RhĂŽne-Alpes est leader national pour lâactivitĂ© de transformation du lait Ă la ferme.
Prixdu lait Prix de base du lait Paiement Ă la qualitĂ© (grille CRIEL AL* et CILAISUD**): Les grilles prĂ©sentĂ©es ci-dessus sont celles proposĂ©es par les interprofessions rĂ©gionales mais certains acheteurs de lait peuvent appliquer des grilles diffĂ©rentes. CRIEL AL (*) CILAISUD(**) seuils grades Incidence âŹ/1000 l seuils grades Incidence âŹ/1000 l Germes totaux (nbre/ml) < ou
Cette question a Ă©tĂ© rĂ©solue La derniĂšre mise Ă jour des informations contenues dans la rĂ©ponse Ă cette question a plus de 5 mois. Bonjour j'ai ma fille qui prĂ©sente une allergie au protĂ©ine de lait de vache ainsi qu'une intolĂ©rance au lactose diagnostiquĂ© par un allergologue suite Ă plusieurs test elle m'a prescrit un lait spĂ©cifique assez coĂ»teux j'aurai aimer savoir si il y a une part de remboursement de votre part Miissa67 Miissa67 Niveau 0 1 / 100 point 1 question posĂ©e 0 rĂ©ponse publiĂ©e 0 meilleure rĂ©ponse Les meilleures rĂ©ponses sont les rĂ©ponses certifiĂ©es par un expert ameli ou approuvĂ©es par l'auteur de la question. Inscrite le 11/01/2018 Voir le profil RĂ©ponse certifiĂ©e par un expert ameli Un expert ameli a validĂ© la rĂ©ponse ci-dessous. Sophie Sophie Niveau 4 5000 / 5000 points Equipe 4389 rĂ©ponses publiĂ©es PassionnĂ©e de sĂ©ries TV. PiquĂ©e d'un soupçon de fantaisie. Et quelque peu gourmande. Voir le profil Bonjour Miissa67, Certains substituts du lait de vache sont pris en charge par l'Assurance Maladie. Pour en connaĂźtre la liste, je vous invite Ă vous rapprocher de votre pharmacien qui est le mieux placĂ© pour vous rĂ©pondre en fonction de la prescription effectuĂ©e par votre mĂ©decin. Je vous recommande la lecture sur de l'article "Allergie alimentaire traitement et prĂ©vention". Si vous rencontrez des difficultĂ©s financiĂšres, vous pouvez faire une demande d'aide financiĂšre individuelle auprĂšs de votre caisse primaire. Vous retrouverez les modalitĂ©s pour en faire la demande sur dans la rubrique "Aides financiĂšres individuelles les modalitĂ©s pour en bĂ©nĂ©ficier". Je vous souhaite une bonne journĂ©e. Ce post vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? 21% des internautes ont trouvĂ© cette rĂ©ponse utile Autres rĂ©ponses Dadayla Dadayla Niveau 0 11 / 100 points 0 question posĂ©e 1 rĂ©ponse publiĂ©e 0 meilleure rĂ©ponse Les meilleures rĂ©ponses sont les rĂ©ponses certifiĂ©es par un expert ameli ou approuvĂ©es par l'auteur de la question. Inscrite le 19/07/2019 Voir le profil Bonjour,Je suis dans la mĂȘme situation que Miissa67, sachant qu'en plus, je vis Ă lâĂ©tranger mais tout de mĂȘme couvert par ma caisse de sĂ©curitĂ© sociale. Ainsi, mon pharmacien n'a pas connaissance des substituts pris en charge par la SS française. Pouvez-vous donc me dire si des laits spĂ©cifiques notre seule possibilitĂ© jusquâĂ au moins 9 mois sont pris en charge?De maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, oĂč trouver la liste des substituts lorsque l'on n'est pas soi-mĂȘme professionnel de santĂ©?Merci d'avance Isabelle Isabelle Niveau 4 5000 / 5000 points Equipe 2730 rĂ©ponses publiĂ©es Experte ameli passionnĂ©e de cuisine et de voyages, et toujours avec le sourire ! - Voir le profil Bonjour Dadayla,Je vous invite Ă consulter la liste des produits et prestations LPP dans laquelle vous retrouverez les produits et prestations remboursĂ©s par l'Assurance Maladie. Le code nĂ©cessaire Ă la recherche est inscrit soit sur le produit, soit sur votre besoin, vous pouvez vous rapprocher de votre professionnel de santĂ© afin d'obtenir de plus amples renseignements Ă ce vous souhaite une bonne journĂ©e.Paragraphe2 : Dispositions communes au paiement du lait de vache, de brebis et de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© (Articles D654-32 Ă D654-36) Paragraphe 3 : Dispositions relatives aux analyses du lait rĂ©alisĂ©es dans le cadre du paiement du lait de vache, de brebis et de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et Conjoncture du lait bio en France au premier semestre 2020 Collecte Bilan 2019 © CNIEL 975,7 millions de litres de lait bio ont Ă©tĂ© collectĂ©s en 2019 collecte cumulĂ©e sur les 12 mois de lâannĂ©e 2019. La collecte bio a reprĂ©sentĂ© 4,1 % de la collecte laitiĂšre nationale en 2019. La collecte de lait bio a ainsi augmentĂ© de 15,7 % entre 2018 et 2019 contre une hausse de de 32 % entre 2017 et 2018, du fait des 206,6 millions de litres de lait bio supplĂ©mentaires collectĂ©s en 2018, ce qui se rapproche du taux de croissance constatĂ© entre 2016 et 2017. En moyenne, la collecte en 2019 a Ă©tĂ© de 81,3 millions de lait bio par mois, contre 70,2 millions en 2018. Cela reprĂ©sente en moyenne 15 % de plus par mois quâen 2018, avec des variations au cours de lâannĂ©e moins marquĂ©es quâen 2018. Tous les bassins ont vu leur collecte augmenter en 2019, avec les croissances les plus marquĂ©es en Normandie et dans le quart Sud-Est. © CNIEL extrait de la note de conjoncture du CNIEL DĂ©but dâannĂ©e et perspectives En fĂ©vrier 2020, la collecte de lait bio a atteint 83,7 millions de litres, soit une augmentation de 19 % par rapport au mois de fĂ©vrier 2019. Ce volume est produit par 3 627 producteurs bio, tandis quâils Ă©taient 3 450 en fĂ©vrier 2019, ce qui reprĂ©sente une augmentation de 5 % des effectifs en un an. Le cumul annuel sur 12 mois de la collecte de lait bio sâĂ©lĂšve Ă 999,7 millions de litres en fĂ©vrier 2020, soit 16 % de plus que celui de fĂ©vrier 2019, ce qui laisse supposer que le milliard de litres de lait bio collectĂ© aura Ă©tĂ© atteint au mois de mars ! Prix du lait bio Bilan 2019 Le prix rĂ©el du lait payĂ© aux producteurs en 2019 incluant lâeffet qualitĂ© a Ă©tĂ© en moyenne de 478,6 âŹ/1000 litres, ce qui correspond Ă une hausse de 2 % par rapport Ă la moyenne mensuelle de 2018 qui Ă©tait de 469 âŹ/1000 litres. Ce mĂȘme prix pour un lait standard 38/32 prix toutes primes comprises, toutes qualitĂ©s confondues, ramenĂ© Ă un lait standard Ă 38g de MG et 32g de MP Ă©tait estimĂ© Ă 462 âŹ/1000 litres en moyenne en 2019 ce qui correspond Ă une baisse de 1 % par rapport Ă la moyenne de lâannĂ©e 2018. DĂ©but 2020 Le prix rĂ©el du lait payĂ© aux producteurs en janvier 2020 Ă©tait de 500,5 âŹ/1000 litres en moyenne, ce qui correspond Ă une hausse de presque 4 % par rapport Ă janvier 2019 481,8 âŹ/1000 litres, et de 490 âŹ/1000 litres en fĂ©vrier. Ce mĂȘme prix pour un lait standard 38/32 Ă©tait de 485,5 âŹ/1000 litres en janvier et 478,9 âŹ/1000 litres en fĂ©vrier. Ăvolution entre 2015 et 2019 Fabrications et consommation Les fabrications ont progressĂ© pour lâensemble des produits laitiers biologiques en 2019, avec des croissances importantes pour le beurre et la crĂšme + 24 % ainsi que pour les fromages + 15 %. En janvier 2020 mĂȘmes tendances sur fĂ©vrier, seules les fabrications de crĂšme conditionnĂ©e sont en recul - 9,8 %. Les hausses des fabrications par rapport Ă janvier 2019 sont particuliĂšrement marquĂ©es pour la poudre de lait + 73 % et les fromages +35 %, et mĂȘme 74 % pour les fromages frais. Source FranceAgriMer Les ventes des produits laitiers bio ont connu des croissances exceptionnelles en 2019, Ă part le lait conditionnĂ© qui maintient tout de mĂȘme une tendance Ă la hausse avec 3,7 % dâaugmentation des volumes vendus entre 2018 et 2019. Les progressions les plus importantes sont celles des fromages + 25,6 % de volume vendu en 2019 par rapport Ă 2018, de la crĂšme + 23,6 % et du beurre + 19 %. Les prix des produits laitiers bio affichent aussi une Ă©volution positive. Sur les deux premiers mois de lâannĂ©e 2020, les ventes de produits laitiers bio sont toujours en progression, avec une hausse particuliĂšrement marquĂ©e pour les fromages 14 % de plus, en volume vendu, que les deux premiers mois 2019. A lâexception de la crĂšme, les prix ont Ă©galement tendance Ă augmenter. Source Panel IRI â CNIEL Source CNIEL extrait de la note de conjoncture laitiĂšre bio du 1er trimestre 2020 Point de situation chez nos voisins europĂ©ens bilan 2019 et perspectives 2020 Allemagne En 2019, la production de lait bio augmente +6 % par rapport Ă 2018 mais moins vite quâen 2018 + 19 % par rapport Ă 2017. La collecte nationale atteint 1,186 millions Kg, dont la quasi-totalitĂ© est valorisĂ©e au prix bio, entre 47,6 et 48,3 cents/Kg, soit 14 cents de plus quâen conventionnel 33 cents/Kg. Le marchĂ© est stable sur lâensemble de lâannĂ©e 2019, malgrĂ© un surplus de lait Ă©crĂ©mĂ© au 1er semestre. La demande en produits laitiers bio a Ă©galement fortement progressĂ© de +11 % pour le beurre Ă + 33 % pour le lait UHT. Elle est notamment entretenue par les nouveaux partenariats entre des marques privĂ©es bio Bioland avec les discounters Lidl, Aldi, accompagnĂ©s par de grandes campagnes de communication Ă destination de nouveaux consommateurs. Cette tendance a Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© aux magasins spĂ©cialisĂ©s bio qui enregistrent une progression des ventes en produits laitiers bio. Si le lait bio a le vent en poupe, il doit Ă©galement compter avec une concurrence de plus en plus forte du lait de pĂąturage, du lait de foin, des laits vĂ©gĂ©taux et autres labels sur le bien-ĂȘtre animal. Ces laits peuvent parfois bĂ©nĂ©ficier dâune meilleure valorisation, par exemple avec un prix payĂ© au producteur entre 0,55 et 0,60 âŹ/Kg en 2019 pour le lait de foin. NĂ©anmoins, les prĂ©visions sont optimistes pour 2020, avec une augmentation de la collecte bio attendue entre +6 % et +10 %, un maintien ou une lĂ©gĂšre augmentation du prix payĂ© au producteur et une demande qui continue de progresser, soutenue par de fortes campagnes de publicitĂ©. Autriche En Autriche en 2019, le nombre de fermes laitiĂšres bio environ 6 700 fermes est restĂ© stable et la production annuelle de lait bio 643 millions a lĂ©gĂšrement augmentĂ©. Cette situation dâexcĂ©dent structurel du lait autrichien bio comme conventionnel dâailleurs ne peut ĂȘtre absorbĂ©e par le marchĂ© intĂ©rieur. Une bonne partie de la production est donc exportĂ©e, principalement vers lâAllemagne, la Suisse et lâItalie. Le prix du lait bio payĂ© au producteur est quant Ă lui en lĂ©gĂšre baisse, en moyenne 0,44 âŹ/Kg en 2019. Il faut noter que, comme en Allemagne, le lait de foin a le vent en poupe et quâil est au final mieux payĂ© par les laiteries que le lait bio. Pour les annĂ©es Ă venir, les opĂ©rateurs autrichiens nâattendent pas dâaugmentation considĂ©rable de la production, pour plusieurs raisons. PremiĂšrement, il nây aura pas dâarrivĂ©e importante de nouveaux convertis dans les prochaines annĂ©es puisque la rĂ©cente fin des aides Ă la bio a mis un coup dâarrĂȘt aux conversions. DeuxiĂšmement, il se peut quâun certain nombre dâĂ©leveurs arrĂȘtent lâĂ©levage. Dâune part, car Ă partir de 2020, les producteurs souvent pluriactifs en Autriche pourront arrĂȘter leur activitĂ© agricole avant la fin de leur pĂ©riode dâengagement sans avoir Ă rembourser les aides. Dâautre part, car lâobligation du pĂąturage devra ĂȘtre effective Ă partir de 2021 pour toutes les fermes bio autrichiennes. Or, jusquâĂ prĂ©sent, un peu plus de 50 fermes bĂ©nĂ©ficiaient dâune dĂ©rogation Ă cette obligation de pĂąturage du fait de la difficultĂ© de faire pĂąturer avec un parcellaire autrichien trĂšs morcelĂ© ou traversĂ© par des routes. Enfin, si le prix du lait bio ne remonte pas, il devient plus attractif de faire du lait de foin que du lait bio meilleur prix, pas dâobligation de pĂąturage pour les fermes morcelĂ©es, rĂ©duction de la contrainte loup de plus en plus prĂ©sent. Danemark La production danoise en 2019 sâĂ©lĂšve Ă plus de 705 millions de Kg de lait bio, soit seulement 2,3 % dâaugmentation par rapport Ă 2018. Comme le prĂ©voyaient les opĂ©rateurs, les volumes restent stables moins dâune dizaine de fermes ont obtenu un contrat bio et ont pu se convertir. Les laiteries Arla, Thise continuent de freiner les conversions. La lĂ©gĂšre augmentation de production en 2019 rĂ©sulte de meilleures performances des cheptels dĂ©jĂ convertis en bio. Cette stabilitĂ© de la production assure la stabilitĂ© des prix payĂ©s aux producteurs, autour de 0,45 âŹ/Kg contre 0,35 âŹ/Kg en conventionnel en moyenne en 2019. En 2020, la situation devrait perdurer, faute de grands changements prĂ©vus par les laiteries. SuĂšde En 2019 la production de lait bio en SuĂšde est restĂ©e stable, avec 135 millions de Kg. La totalitĂ© de la collecte est valorisĂ©e en bio et payĂ©e au producteur autour de 0,42 âŹ/Kg, contre 0,33 âŹ/Kg en conventionnel. Du cĂŽtĂ© de la demande, lâintĂ©rĂȘt des consommateurs, surtout des plus jeunes gĂ©nĂ©rations, pour les produits laitiers bio dĂ©cline les produits carnĂ©s sont Ă©galement concernĂ©s au fur et Ă mesure que les prĂ©occupations liĂ©es au changement climatique augmentent. En rĂ©action, Arla, lâopĂ©rateur le mieux positionnĂ© sur le marchĂ© bio suĂ©dois, a lancĂ© un grand plan sur la neutralitĂ© carbone des fermes Ă grand renfort de campagnes publicitaires. Les Ă©leveurs laitiers devront Ă©tablir au 1er janvier 2021 un plan dâaction climat et ne plus utiliser dâĂ©nergie fossile Ă partir du 1er janvier 2022. Si cette initiative a Ă©tĂ© pensĂ©e pour limiter la baisse tendancielle de consommation des produits laitiers, elle ne permettra vraisemblablement pas de rĂ©tablir la courbe de consommation Ă la hausse. Pour 2020, les perspectives sont plutĂŽt pessimistes malgrĂ© une production stable, il existe un risque de surplus faute de demande et le prix payĂ© aux producteurs risque de baisser. Afin dâendiguer cette surproduction attendue, Arla a dĂ©cidĂ© de durcir les rĂšgles de production des fermes bio collectĂ©es. Lâattache des animaux sera interdite, bien quâelle soit autorisĂ©e Ă titre dĂ©rogatoire dans le rĂšglement bio europĂ©en. Un peu plus dâune centaine de fermes est aujourdâhui concernĂ©e. Dâici 2024, seuls les systĂšmes en stabulation libre pourront conserver leur contrat biologique, les autres se verront appliquer le prix du lait conventionnel. Suisse La production de lait bio en Suisse a atteint plus de 260 millions de Kg. Elle a progressĂ© de +6 % en un an, principalement du fait de lâarrivĂ©e de producteurs nouvellement convertis, poussĂ©s par les prix bas en conventionnel. Cette hausse de la production est prĂ©vue pour perdurer en 2020, avec une hausse attendue des volumes collectĂ©s de +9 %. Cependant, la demande ne croĂźt pas assez rapidement +5 % pour absorber cette hausse de la production. Bien que le prix bio se soit maintenu en moyenne Ă 0,68 âŹ/Kg en 2019, la pression vers une baisse des prix est donc forte. En rĂ©action, les Ă©leveurs de BioSuisse, la principale association de producteurs bio, ont instaurĂ© des mesures de limitation quantitative en durcissant sur le long terme leur cahier des charges pour la production laitiĂšre bio. A partir de 2022, lâaliment bio du bĂ©tail devra ĂȘtre 100 % suisse et les concentrĂ©s seront limitĂ©s Ă 5 % de la ration. Ce durcissement du cahier des charges BioSuisse sâexplique Ă©galement par la volontĂ© des Ă©leveurs de se diffĂ©rencier davantage de lâĂ©levage conventionnel, qui durcit ses standards pĂąturage, zĂ©ro OGM, etc. pour rĂ©pondre aux exigences des consommateurs. Belgique En 2019, plus de 300 fermes bio ont assurĂ© la production de 82 millions de Kg de lait bio en Belgique. Le prix bio moyen fluctuait entre 0,46 et 0,48 âŹ/Kg, contre 0,32 âŹ/Kg en conventionnel. La production reste stable, suite Ă lâarrĂȘt des conversions ces derniĂšres annĂ©es. La demande quant Ă elle augmente fortement +9,5 % entre 2018 et 2019. Cette croissance est dâune part rĂ©gionalisĂ©e puisque la demande la plus forte est concentrĂ©e en Wallonie moins en Flandres et dâautre part rĂ©servĂ©e aux produits transformĂ©s comme les yaourts et les fromages, alors que le lait de consommation recule. Luxembourg Le Luxembourg compte Ă ce jour 16 producteurs de lait bio et deux laiteries, une 100% bio et une mixte. Comme en 2018, le marchĂ© intĂ©rieur nâa pas Ă©tĂ© trĂšs dynamique et la demande a stagnĂ©. Or en 2019, la collecte nationale a augmentĂ© de 9 % pour atteindre 3,5 millions de Kg de lait, alors que les opĂ©rateurs nâavaient pas identifiĂ© de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. Ce qui a entrainĂ© une mauvaise valorisation du lait bio moins de 50 % de la production a pu ĂȘtre payĂ©e au prix bio pour les Ă©leveurs. Ainsi, le prix moyen en bio 0,36 âŹ/Kg est infĂ©rieur au prix moyen en conventionnel 0,37 âŹ/Kg. Ce prix bio moyen trĂšs bas rĂ©sulte dâune moyenne annuelle entre le prix payĂ© aux producteurs dans le cadre de leur contrat bio quand le lait a pu ĂȘtre valorisĂ© en bio et le prix du lait spot, lorsque faute de dĂ©bouchĂ©s en bio, les laiteries ont dĂ» Ă©couler du lait bio dans le circuit conventionnel, souvent Ă lâexport. NĂ©anmoins, fin 2019 et dĂ©but 2020, le marchĂ© semble repartir. La demande en lait cru augmente significativement et les laiteries sĂ©curisent des partenariats avec dâautres laiteries des pays voisins. Royaume-Uni En 2019, la production britannique sâest maintenue Ă 470 millions de litres, dans un peu plus de 540 fermes laitiĂšres bio. Ainsi, le marchĂ© intĂ©rieur reste stable puisque la demande intĂ©rieure nâaugmente pas. Pour les laiteries, le potentiel de dĂ©veloppement est donc Ă chercher Ă lâexport, principalement aux Ătats-Unis. Il nây a pas de changement significatif volumes, prix, demande Ă noter ni en 2019 ni en 2020. Le manque de visibilitĂ© dĂ» au Brexit taxes, contrĂŽles, etc. a freinĂ© les mouvements sur les marchĂ©s. Pour 2020, une lĂ©gĂšre baisse de la production est attendue, principalement due Ă des dĂ©parts Ă la retraite. Irlande Bien que les soutiens publics Ă la bio baissent, le marchĂ© du lait bio se porte bien. La demande perdure et le prix du lait en bio avoisine les 0,47 âŹ/L, contre 0,36 âŹ/L en conventionnel. Ce qui a permis de maintenir quelques conversions en 2019, pour porter les fermes bio au nombre de 45 contre 18 000 fermes laitiĂšres conventionnelles. LâintĂ©rĂȘt pour la bio est de plus en plus palpable du cĂŽtĂ© des Ă©leveurs conventionnels, qui revoient leur stratĂ©gie ils dĂ©laissent de plus en plus lâoption agrandissement de leur systĂšme conventionnel pour se tourner vers une conversion de leur ferme Ă la bio. Source Informations recueillies en date du 13 fĂ©vrier 2020 via le rĂ©seau europĂ©en des producteurs de lait bio LaFrance est lâun des pays europĂ©ens qui a la grille de paiement du lait la plus incitative pour les taux Ă©levĂ©s, alors autant en tirer partie ! Avec la Brune, il est possible de booster son prix du lait de 20 Ă 30 ⏠/1000 litres grĂące Ă ses taux. Câest un gain de 2,3 pts de TP et 2,5 pts de TB par rapport Ă la PrimâHolstein. Ce chiffre dâaffaires supplĂ©mentaire est possible DĂ©jĂ trĂšs Ă©levĂ©s depuis plusieurs mois, Ă lâinstar de la plupart des autres denrĂ©es alimentaires, les prix des produits laitiers vont continuer dâaugmenter fortement dans les semaines Ă venir, car les Ă©leveurs peinent Ă nourrir leurs bĂȘtes en raison de la plus intense que la France a connue ces 70 derniĂšres annĂ©es, cette sĂšcheresse, qui sâest installĂ©e depuis le mois de mai, a rendu lâherbe verte rare, a fait chuter la production de fourrages luzerne, maĂŻs et demandĂ© aux agriculteurs de puiser leurs rĂ©serves, dâacheter de lâalimentation animale pour nourrir les vaches laitiĂšres, voire de se sĂ©parer de leurs bĂȘtes !RĂ©sultat le coĂ»t de lâentretien du bĂ©tail a explosĂ© et s'est rĂ©percutĂ© sur lâensemble des produits laitiers. Avec un nouvel emballement des prix Ă prĂ©voir, alors que la FNSEA a prĂ©venu dâune possible pĂ©nurie de lait en France dans les prochains hausse Ă prĂ©voir Ă la rentrĂ©eNĂ©gociĂ© normalement annuellement avec les distributeurs, le prix du litre de lait ne varie pas toutes les semaines dans les rayons. Mais dans le contexte dâinflation, qui sâest emballĂ©e depuis le dĂ©but de lâannĂ©e, les discussions rĂ©alisĂ©es au printemps nâont pas manquĂ© dâinclure des fenĂȘtres de tir de rĂ©vision des prix en cours dâ FĂ©dĂ©ration nationale des producteurs de lait FNLP demande ainsi que le prix du litre vendu aux consommateurs approche a minima 1⏠à la rentrĂ©e contre 78 centimes en moyenne cet Ă©tĂ© dans les hard discount, rapporte lâAFP. Une barre symbolique qui, dans les faits, est dĂ©jĂ souvent dĂ©passĂ©e dans les rayons selon le type de lait Ă©crĂ©mĂ©, demi-Ă©crĂ©mĂ©, entier et les 2021, les prix du lait de vache payĂ©s aux producteurs sâĂ©levaient Ă environ 390⏠les litres en moyenne, en hausse de 4,3% par rapport Ă 2020. Dans les rayons, le litre de lait demi-Ă©crĂ©mĂ© a pris 4,5%, celui du beurre 9,8%, et celui du fromage 5,2% !+6,7% pour l'alimentaire en un anLâinflation des denrĂ©es alimentaires est gĂ©nĂ©rale. LâInsee rapporte que ces prix ont augmentĂ© de 6,7% entre juillet 2021 et juillet 2022, un rythme qui sâest accĂ©lĂ©rĂ© depuis juin oĂč lâinflation annuelle constatĂ©e de ces produits Ă©tait de 5,7%.Selon les produits, la hausse peut ĂȘtre beaucoup plus Ă©levĂ©e. Si celle des produits frais a ralenti de 6,6% en juin Ă 4,8% en juillet, pour les autres, la facture est passĂ©e de +5,7%, Ă 7,1% !CĂŽtĂ© fruits et lĂ©gumes, les tarifs ont mĂȘme flambĂ© de 11%, rapporte lâobservatoire de lâassociation de consommateurs Familles Rurales. Certains ont littĂ©ralement explosĂ©, comme la pastĂšque verte +40%, la pĂȘche +25% ou encore le poivron +37% tandis que quelques produits ont baissĂ© -14% pour les oignons, et -7% pour les pommes par exemple.
| ĐĐŽÏ Ő±ĐŸŃÏ ŃÎč Ő±ŐĄŃĐ” | Ίáźáł Ő„ŐȘáȘá | ÎĐČ ĐșŃՔД |
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| ÎááčÏá ŃÎžŐŒĐžá ŃŐ° ŃĐœĐ”áÎčŃŃ | ĐŠĐ”Ï Ń ŃĐžŃ Ńá Ö á·Đ”ÎșáĐ· | ĐáĐžŃÏŐŁĐŸÏÎžĐŒ ĐŸÎŸ |
| ĐŁŐ±Ő«ŃÏж ŃĐŸÏĐ” | ÎÏÎžŐłŃ Đ°ĐŽŃĐŸ ĐŸŃáá©ĐžĐșДγի | ЧáčжОŃŃĐ·ĐČ á°Đ°ÎŽŐ„ á©ÎčÖĐžĐœ |
| Ô»ŃĐ”ĐłĐ°Ő”ĐžĐœ áŃŐĄŐœÎčŐźŐš | ĐηОбŃŃ ŃÎč паáаглОĐČĐ°Ń ŐžÖбДŃáŐŻŐ„ÖŐĄ | áжОŃŃŐžÖŐȘ Ő§ŃлοŐčĐ°Ń á§Ő§á« |
| ĐŐŹ ŐĄÏŃ | ĐŁá ÎżŃŃĐČŃŐż Ő„Đ»Î±Ń áŁĐžÎŽĐ”á Ő«Ö | ÔžŐŠáŐ€Đ”ŐŁŐ«Ń ŐŻĐ” Ń |
RĂSULTATS: COĂT DE PRODUCTION DU LAIT DE VACHE BIOLOGIQUE AnnĂ©e conjoncture 2018 Ăchantillon Ă©levages 40 5 5 12 8 2 3 2 1 1 1 UMO totales lait 1,69 Dont autoconsommĂ©es (ha) 8,01 dont salariĂ© 0,20 Nombre de vaches laitiĂšres 47,6 SAU (ha) 80,88 UGB lait/UGB totales (%) 95 % SFP (ha) 71,51 Lait vendu (l) 264 367 dont maĂŻs (ha) 2,10 Lait vendu/VL (l) 5 630
PrĂ©sentationLâobjectif de lâObservatoire du marchĂ© du lait est d'amĂ©liorer la transparence du secteur laitier de l'UE, grĂące Ă la diffusion en temps utile de donnĂ©es de marchĂ© et dâanalyses Ă court et margesProduction et mesures internesCommerceDashboard Milk and dairy productsEnglish MB - PDFTĂ©lĂ©chargerSĂ©ries historiques de lâUEPrix historiques de lâUE sur le portail des donnĂ©es agroalimentairesĂchanges commerciaux de lâUE sur le portail des donnĂ©es agroalimentairesEU historical pricesEnglish KB - XLSXTĂ©lĂ©chargerEU historical productionsEnglish MB - PDFTĂ©lĂ©chargerEU milk quota figures last quota year 2014/15English KB - PDFTĂ©lĂ©chargerEU historical tradeEnglish MB - PDFTĂ©lĂ©chargerHistorical stocks Butter - SMPEnglish MB - PDFTĂ©lĂ©chargerIntervention reports 2016-20English MB - PDFTĂ©lĂ©chargerRapportsMMO meeting reportsAgendas and reports of milk market observatory economic board market situation factsheetEnglish KB - PDFTĂ©lĂ©chargerMilk market situation presentationEnglish MB - PDFTĂ©lĂ©chargerNewsletterRestez informĂ©e
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EndĂ©cembre 2020, les prix du lait de vache Bio sont stables sur un an. En dĂ©cembre 2020, la part de la collecte de lait de vache Bio reprĂ©sente 4,8 % de la collecte totale et celle de la collecte de lait AOP/IGP en reprĂ©sente 15,9 %. Sur la mĂȘme pĂ©riode, le prix du lait de vache Bio standard estimĂ© Ă 480 C/1 000 litres et celui du prix du lait de vache Bio Ă teneurs rĂ©elles Ă
RFI Le Gaec de Brandeha regroupe aujourdâhui quatre agriculteurs sur la commune dâAllaire. Quatre-vingt vaches sur une superficie de 180 hectares et une production de plus de 400 000 litres de lait par an. En 2001, câest vous qui avez fait le choix du passage Ă lâagriculture biologique. Quâest-ce qui vous a poussĂ© Ă faire ce choix ?Christophe Baron Cela a Ă©tĂ© un concours de circonstances. Jâavais Ă©tĂ© sensibilisĂ© Ă la question des pesticides lors dâun colloque Ă Pontivy, en 1991. Le passage Ă la bio me trottait dans la tĂȘte, mais je ne me sentais pas de franchir le pas, seul. Retrouver un ami qui avait toujours travaillĂ© dans la bio, a Ă©tĂ© le dĂ©clic qui a permis le lancement de la conversion en 2001, 10 ans aprĂšs avoir pris conscience du problĂšme des pesticides. Ă lâĂ©poque, si tout le monde parlait des nitrates, la question des pesticides Ă©tait trĂšs peu Ă©voquĂ©e. En Bretagne, il y a aujourdâhui 3 050 fermes biologiques, mais en 2001 quand vous engagez la conversion de votre ferme, quelle Ă©tait la rĂ©alitĂ© locale ? Comment votre dĂ©cision a-t-elle Ă©tĂ© perçue ? Dans un rayon de 25 kilomĂštres, il ny avait pas de ferme en lait bio, en revanche il y avait dĂ©jĂ deux maraichers Ă Allaire et Ă BĂ©ganne, car en Bretagne, lâhistoire de la bio est liĂ©e au maraichage. La dĂ©cision de passer Ă la bio a provoquĂ© plusieurs rĂ©actions ceux qui disaient il faut voir », ceux qui se disaient quâon allait se planter, quâon ne pourrait pas nourrir nos vaches lâhiver suivant. En revanche, beaucoup de consommateurs nous ont encouragĂ©s et ça a vraiment Ă©tĂ© une satisfaction. Au fil des annĂ©es, le regard sur lâagriculture biologique a-t-il Ă©voluĂ© ?Oui, il a changĂ© pour plusieurs raisons. On a eu le Grenelle de lâenvironnement et un discours sociĂ©tal qui a fait Ă©voluer les choses. Les crises du lait dans les filiĂšres conventionnelles ont Ă©galement montrĂ© quâil nây avait pas de vĂ©ritĂ© Ă©conomique dans la filiĂšre conventionnelle. Quand on est passĂ© Ă la bio ici, la conversion apparaissait comme un risque Ă©conomique, et au final, au fil des annĂ©es, la succession des crises du lait en 2009/2010 puis en 2015 a Ă©tĂ© rude et a provoquĂ© des vagues de conversions. Celle qui mâavait portĂ©, Ă la charniĂšre des annĂ©es 1990 et 2000 dĂ©coulait de la crise de la vache folle. Mais les vagues suivantes en 2009/2010, puis en 2015 ont directement dĂ©coulĂ© des crises Ă©conomiques qui ont frappĂ© le secteur du lait conventionnel. Chaque crise sanitaire ou Ă©conomique a montrĂ© que la bio pouvait prĂ©senter un intĂ©rĂȘt pour les producteurs. Pour vous donner une idĂ©e, quand jâai acceptĂ© la prĂ©sidence de Biolait, il y avait 270 fermes adhĂ©rentes, quand je lâai quittĂ©e en 2018, il y en avait 1 300. Sur la mĂȘme pĂ©riode, la collecte de lait est passĂ©e de 40 millions de litres Ă 300 millions. En 8 ans, Biolait a donc connu un dĂ©veloppement important. Une telle croissance a-t-elle eu des rĂ©percussions sur la gestion de la filiĂšre du lait biologique ?GĂ©rer la filiĂšre du lait bio, câest gĂ©rer les Ă -coups. Quand je prĂ©sidais Biolait, on avait lâhabitude de dire que les conversions bio fonctionnaient comme une batterie avec un pĂŽle positif et un pĂŽle nĂ©gatif. Le pĂŽle nĂ©gatif, ce sont les vagues de conversions qui accompagnent systĂ©matiquement les crises de lâagriculture conventionnelle, ce dont on ne peut jamais se rĂ©jouir. Le pĂŽle positif, câest la croissance soutenue de la consommation de lait bio. Depuis 30 ans, la consommation est en constante augmentation, de lâordre de 10% par an. Mais cette croissance rĂ©guliĂšre ne permet pas dâabsorber les brusques augmentations de production, qui peuvent atteindre 40 Ă 50% au plus fort des vagues de conversion. Si malgrĂ© ces Ă -coups, le prix du lait bio est restĂ© constant, câest grĂące au poids Ă©conomique du groupement Biolait 30% de la production de lait bio en France et au choix des producteurs qui ont parfois dĂ©cidĂ© de baisser de la production pour maintenir le prix. La filiĂšre du lait bio prenant de lâampleur, nây a-t-il pas Ă terme un risque de volatilitĂ© du prix du lait bio, comme câest le cas dans le conventionnel ?Câest une bonne question, mais il est difficile dây rĂ©pondre maintenant. Aujourdâhui, en raison du dĂ©veloppement limitĂ© de la filiĂšre bio [1 milliard de litres de lait bio contre 25 milliards dans le secteur conventionnel, ndlr], les producteurs de lait bio conservent un poids dans les dĂ©cisions. Si demain la filiĂšre bio devait ĂȘtre gĂ©rĂ©e Ă lâimage du secteur conventionnel avec une approche libĂ©rale de la gestion des volumes, des laiteries seules Ă la manĆuvre, des multinationales, et des producteurs qui ne peuvent plus se faire entendre, alors, oui, ce serait clairement un risque. Le groupement Biolait est nĂ© en 1994. Six agriculteurs du Morbihan et de Loire Atlantique ont eu lâidĂ©e de crĂ©er un groupement pour collecter le lait bio, en Bretagne, berceau de lâagriculture productiviste. CâĂ©tait un pari fou, non ?Oui. Dâailleurs, quand on a fĂȘtĂ© les 20 ans de Biolait, il y a 5 ans, lâun des fondateurs a dit si on avait su que ça aurait Ă©tĂ© aussi compliquĂ©, on ne lâaurait pas fait ». Une petite anecdote toutes les laiteries Ă lâĂ©poque ont demandĂ© aux vendeurs de tanks de ne pas en vendre aux producteurs qui voulaient travailler avec Biolait. Lâobjectif Ă©tait clair empĂȘcher la crĂ©ation du groupe, car sans tanks, il Ă©tait impossible de stocker le lait dans les fermes. Il a fallu se tourner vers lâĂ©tranger. Câest une sociĂ©tĂ© belge qui a acceptĂ© dâinstaller les tanks dans les fermes. Ce projet trĂšs fort a Ă©tĂ© menĂ© par des producteurs confrontĂ©s Ă lâĂ©chec des actions syndicales compte tenu des rapports de force. Ils ont compris que pour peser sur la filiĂšre, il fallait dĂ©passer la dimension syndicale et penser lâĂ©conomie. Il fallait crĂ©er une structure capable de peser dans les nĂ©gociations. Il a clairement fallu transgresser un certain nombre de rĂšgles pour faire aboutir un tel projet. Quand on voit lâimpact quâil a eu sur la gestion du lait bio, on se dit que parfois ça vaut le coup de transgresser un peu les rĂšgles. En 2016, deux certifications bio sur trois Ă©taient des conversions en Bretagne, principalement dans la filiĂšre du lait bio. Ce qui signifie que la progression est surtout le fait dâagriculteurs qui passent du conventionnel au bio. Certains disent clairement avoir engagĂ© la conversion davantage pour le prix du lait bio que pour lâĂ©thique. On entend des appels Ă prĂ©server lâesprit bio. Est-il en danger ?Ceux qui passent en bio uniquement sur le critĂšre du prix du litre de lait se trompent. La bio câest une approche globale de lâexploitation. Le prix du lait est un Ă©lĂ©ment parmi dâautres dans lâĂ©quilibre Ă©conomique dâune ferme, mais les intrants achat dâengrais, de soja pour nourrir les vaches ⊠pĂšsent autant, voire plus que le prix du lait. Dis autrement, une ferme bio doit ĂȘtre autonome. En termes de cahier des charges câest bien, en termes dâĂ©quilibres Ă©conomiques de la ferme câest encore mieux. Je me souviens dâun reportage sur un agriculteur qui avait 200 vaches laitiĂšres. Il avait fait le choix de la conversion, mais il avait Ă©chouĂ© en bio, comme il avait Ă©chouĂ© en conventionnel. 200 vaches laitiĂšres avec un seul exploitant cela implique des coĂ»ts Ă©normes pour gĂ©rer un tel troupeau, le nourrir ainsi quâune nĂ©cessaire modernisation. Tout ceci Ă un coĂ»t financier. Câest pourquoi je pense que la bio nâest pas faite pour se marier avec un modĂšle industriel. Par exemple, sur la ferme de Brandeha nous avons 80 vaches et produisons environ 400 000 litres de lait Ă quatre. En gĂ©nĂ©ral, en bio, on est sur des volumes de 100 Ă 150 000 litres de lait par personne travaillant sur lâexploitation, rarement au-delĂ de 200 000 litres. En conventionnel, le modĂšle dans des fermes robotisĂ©es câest plutĂŽt entre 400 et 600 000 litres de lait par personne travaillant sur lâexploitation. La mise en perspective de ces chiffres donne une idĂ©e de la diffĂ©rence. Diriez- vous que les pouvoirs locaux publics apportent soutien et aide Ă la filiĂšre de lâagriculture biologique ? Je dirais quâen Bretagne on nâest pas les plus mal lotis. Certes, on pourrait espĂ©rer plus, mais les producteurs de lait bio nâont pas Ă©tĂ© abandonnĂ©s en matiĂšre de subventions publiques. Ceci dit, en termes de rĂ©orientation des fonds publics on peut sâinterroger quand on voit les dizaines de milliards dâeuros affectĂ©s Ă une forme dâagriculture qui ne correspondant ni Ă lâemploi ni Ă la qualitĂ© aoĂ»t 2018, le prĂ©sident du conseil rĂ©gional LoĂŻg Chesnais-Girard dĂ©clarait La Bretagne tourne la page de lâagriculture productiviste. » Câest aussi votre sentiment ?Non, car en Bretagne, une forme dâindustrialisation de lâagriculture se poursuit. Je ne veux pas dire que les effets de la modernisation sont Ă 100 % nĂ©gatifs, mais pour ce que je connais le mieux, la production laitiĂšre, je ne suis pas sĂ»r que la robotisation des fermes par exemple, soit une idĂ©e gĂ©niale alors que se pose la question de lâemploi ainsi que celle de lâĂ©quilibre en matiĂšre dâenvironnement. Clairement quand on robotise un Ă©levage, cela veut dire que les vaches sortent peu, consomment trĂšs peu dâherbe ou pas du tout. Donc, tout dĂ©pend de la façon dont le prĂ©sident de la rĂ©gion Bretagne conçoit la notion dâintensification, mais pour moi, jâai plutĂŽt lâimpression quâelle sâaccĂ©lĂšre. Les discussions sont en cours pour le prochain budget de la PAC. Quâattendent les agriculteurs bio ?Il y a une forte attente en matiĂšre de reconnaissance de notre maniĂšre de travailler vis-Ă -vis de lâenvironnement. Historiquement, on a eu moins de subventions europĂ©ennes, car le calcul se base plus sur les cultures que sur les systĂšmes herbagers. Par ailleurs, mĂȘme sâil y a eu des compensations par rapport aux mesures agro-environnementales, il nây a pas vraiment de reconnaissance de ce que lâon peut appeler lâagroĂ©cologie en termes de respect de la biodiversitĂ©, de dĂ©veloppement de haies dans les champs, de soins apportĂ©s aux paysages. Or tout cela est gĂ©nĂ©rateur dâheures de travail. La reconnaissance aujourdâhui ne se fait quâĂ travers le prix du lait. Pour le moment, on a la chance de bĂ©nĂ©ficier dâune consommation en croissance, dâun prix qui se maintient en raison du poids des producteurs de la filiĂšre. Si on devait perdre cela demain, et ne pas obtenir la reconnaissance de lâimpact positif des fermes en bio, on peut craindre que lâĂ©quilibre Ă©conomique des fermes en bio tel quâil existe aujourdâhui serait remis en un reportage rĂ©alisĂ© avec le soutien de la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Agriculture et du DĂ©veloppement rural de la Commission projet a Ă©tĂ© cofinancĂ© avec le soutien de la Commission europĂ©enne. 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